Aurélien Tchouaméni dégoûté par les Français, le joueur annonce qu’il va quitter l’équipe de France « j’ai l’impression que… »
LA FRANCE : UN CONTEXTE PARTICULIER
L’un des points forts de la discussion a porté sur la perception des célébrités en France. Selon Tchouaméni, le rapport du public français avec ses figures médiatiques est complexe : “J’ai l’impression qu’on nous aime et qu’on nous déteste en même temps.” Cette dualité, propre à la France, impose aux sportifs une vigilance constante, que ce soit dans leurs prises de parole ou dans leur comportement public.
LA QUESTION DE L’ARGENT : UN SUJET SENSIBLE
Aurélien Tchouaméni a également abordé un sujet souvent tabou en France : l’argent. Pour lui, les sportifs doivent régulièrement se justifier sur leurs salaires ou leur mode de vie, un exercice rarement imposé à leurs homologues d’autres pays. Aux États-Unis, par exemple, les athlètes perçoivent des revenus considérables sans pour autant être critiqués de manière systématique. “Là-bas, gagner beaucoup d’argent est perçu comme le résultat d’un travail acharné”, note-t-il. En France, cette mentalité semble encore difficile à adopter.
UNE PLUS GRANDE LIBERTÉ D’EXPRESSION À L’ÉTRANGER
Le joueur compare également la liberté d’expression des sportifs français à celle de leurs homologues américains. Dans des disciplines comme le basketball ou le football américain, les athlètes bénéficient d’une marge de manœuvre bien plus grande pour exprimer leurs opinions. En France, cette liberté est souvent limitée par la peur des critiques ou des représailles médiatiques.
ÊTRE SPORTIF EN FRANCE : UNE ADMIRATION MÊLÉE DE SURVEILLANCE
Malgré son statut de joueur incontournable, Aurélien Tchouaméni reste conscient des attentes et des critiques qui entourent les sportifs français. “On est très appréciés, mais aussi très surveillés. Parfois, une simple remarque peut suffire à déclencher une vague de haine”, regrette-t-il. Cette pression constante peut s’avérer pesante, même pour les plus expérimentés.