Le tatouage a toujours été depuis l’aube de l’humanité une forme d’expression graphique, comme les fameux tatouages tribaux, signifiant l’appartenance des individus à un clan, mais le tatouage représente également un ornement corporel plébiscité par des millions de gens de différentes régions du globe et de différentes cultures, origines ou bien classes sociales.
Au-delà de son intérêt esthétique, le tatouage révèle plusieurs aspects et envahit tous les milieux. Il descend dans la rue et entre dans les prisons, il est repris par les plus grandes personnalités artistiques de l’univers du rap ou bien encore du sport, il se mue tour à tour en instrument de discrimination, ou bien de distinction mais il a toujours avec lui, le parfum du soufre, de la rébellion et de l’anticonformisme.
Et si de nos jours, se faire tatouer est une action somme toute banale, les tatouages ont d’abord été l’apanage d’une minorité, des individus considérés comme des marginaux ou encore des fans de métal ou des punks, mais dans le milieu carcéral, le tatouage prend une toute autre signification.