La jument ne cessait de grossir alors qu’elle n’avait jamais rencontré d’étalon.
Les vieux équidés et les malades “non adoptables” resteront jusqu’à la fin de leur vie au refuge. Les ânes et les poneys sont “facilement adoptés, les gens les adorent comme animaux de compagnie”, dit-il.
En revanche, c’est plus compliqué de trouver un nouveau maître aux chevaux. “Les gens cherchent des montures pour faire des concours mais nos chevaux ne sont pas tous adaptés et n’ont pas de papiers.”
– Redonner confiance aux chevaux –
Dans un gigantesque barns, la pouliche Iguane, à la robe crème, née au refuge, partage son temps avec d’autres jeunes. Elle est encore un peu chétive, sa mère était sous-alimentée quand elle a pouliné. Iguane a été élevée au biberon et pourra un jour être adoptée.
Ce n’est pas le cas de la jument Fala, arrivée il y a 3 ans. Boiteuse, elle souffre de plusieurs pathologies, dont la maladie de Cushing, une maladie hormonale qui provoque des fourbures (maladie du sabot).
Comme elle, une centaine d’équidés ne seront pas proposés à l’adoption, à l’instar des inséparables aveugles Marcus et Titus qui se promènent tous les jours guidés par des soigneurs.
Un peu plus loin, dans l’écurie des “adoptables”, la belle Céleste à la robe café au lait, secoue la tête. Un éthologue (éducateur) vient tous les matins faire l’éducation cette jument, retirée pour maltraitance.