La jument ne cessait de grossir alors qu’elle n’avait jamais rencontré d’étalon.
“Je redonne confiance aux chevaux qui ont été traumatisés par l’homme. Je les travaille à pied avant de les monter. Ils ont peur de la main de l’homme qui parfois les a battus. Chaque cheval avance à son rythme, les jeunes apprennent vite”, explique César Maunoury, éthologue qui “doit les rendre le plus pratique possible pour leur nouveau maître avec qui le contact devra toutefois passer”.
Il ne faut compter que 450 euros pour adopter un cheval mais les candidats sont triés. “On demande un terrain d’au moins un hectare par cheval avec un abri en dur et une surveillance quotidienne”, indique David Legrand.
A l’accueil, l’agent animalier Virginie renseigne François Dupas. Son poney vient de mourir et son pur-sang s’ennuie seul dans son pré. “Je cherche un ou deux poneys calmes pour les sauver et faire de la place à d’autres malheureux!”, espère-t-il.