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Pourquoi n’y a-t-il pas de parachutes pour les passagers à bord des avions ?

Hormis le côté financier, l’une des raisons principales c’est que la majorité des voyageurs ne sont pas  formés à l’utilisation d’un parachute. N’est pas parachutiste qui veut ! Cette discipline est loin d’être anodine : sans une véritable expérience ni formation adéquate, les passagers seront tout simplement incapables de l’utiliser. Et ce n’est pas dans un court laps de temps, et encore moins dans un contexte de stress et d’angoisse, qu’ils pourront acquérir toutes les mesures requises. Ce serait même dangereux de permettre aux gens de sauter dans le vide en cas d’urgence !

De plus, il y a un point essentiel qu’il faut souligner : le parachutisme est une activité, courante certes, mais qui se pratique dans des conditions particulièrement appropriées. Il est extrêmement rare de voir quelqu’un sauter en parachute à bord d’un avion de ligne qui vole à grande vitesse et à très haute altitude. On voit peut-être cela dans les films à grand spectacle, mais dans la vie réelle, s’élancer en plein air dans de telles conditions, avec une température très basse avoisinant -60°, c’est la mort assurée !

En outre, les avions de ligne devraient être complètement repensés pour rendre les sorties adaptées au parachutisme. En effet, en sautant de l’entrée standard, le parachutiste risquerait de se heurter à la queue ou l’aile de l’appareil. Autrement dit, chaque vol commercial devrait avoir une rampe de lancement installée à l’arrière de la cabine, ce qui augmenterait  à nouveau le coût du transport aérien.

Des passagers dans un avion

Des passagers dans un avion – Source : spm

Il y a peu de chances d’être sauvé !

Considérant que chaque passager aurait un parachute à sa disposition et qu’il puisse l’utiliser en cas d’urgence, les chances de survie pour chaque personne à bord restent très faibles. Pour un atterrissage en toute sécurité, comme on l’a dit, toutes les conditions devraient être optimales. Pour arriver sain et sauf sur le sol, il faudrait donc que l’avion vole à basse altitude en pleine lumière du jour et il faudrait surtout s’y prendre à temps pour évacuer et « former » correctement tous les passagers. Or, lorsqu’un accident aérien survient brusquement, c’est le chaos à bord. Même un semblant d’organisation serait voué à l’échec.

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